
Rendons les sages : virons-les du pouvoir !
Gilets jaunes, peuple de France, cela suffit ! Plus une seule seconde nous devons tolérer les hommes et femmes qui nous dirigent. Ne reculant plus devant aucune limite morale : arrestation arbitraire, violences policières, détournement de l’argent public, corruption, mensonges répétés, encouragement à la violence sur des lycéens, des adolescents, des personnes âgées… nos « représentants » se sont définitivement disqualifiés.
Le président de notre pays craint la sédition ? Ne laissons plus place au moindre doute et déclarons, haut et fort, que nous rompons définitivement avec cette République et que plus aucun de ses dirigeants ne peut prétendre à nous gouverner. Il n’est pas admissible qu’aucun député, qu’aucun chef de parti ne se soit clairement et fermement exprimé contre ce gouvernement et sa majorité à l’Assemblée nationale. Il n’est pas justifiable que les députés de ladite opposition n’aient pas provoqué un référendum d’initiative partagée qui, comme la loi l’exige, doit réunir 186 députés et 4,5 millions de citoyens pour imposer le vote d’une loi. L’honnêteté d’une parole se mesure à sa cohérence avec les actes menés. Si l’opposition veut recouvrer la confiance du peuple, qu’elle démissionne de toutes les fonctions publiques qu’elle occupe : démission des postes de conseiller départemental, conseiller régional, maire, députés à l’Assemblée nationale, au Parlement européen … C’est en s’inscrivant en rupture avec ce système que l’opposition apportera au peuple les preuves de son honnêteté et de son désintéressement pour l’argent public, les honneurs et privilèges accordés aux politiciens.
Mais, comme cela ne se fera pas et qu’il n’y a plus rien à attendre de la part de nos autorités (politiques, économiques, médiatiques et militaires), aucun sursaut de conscience, aucune voie de sortie de crise, c’est à nous qu’il revient de nous emparer pleinement du pouvoir. Cela doit passer pas une rupture aussi bien mentale que pratique avec le système politique en place : refus catégorique de participer à la moindre élection tant qu’il ne s’agira pas d’élire NOS délégués, désobéissance civile, grève générale et reconductible, manifestations permanentes, pacifiques, et insurrectionnelles, occupation et paralysie des secteurs clés de l’économie : réseaux de transports, entrepôts de stockage, raffineries… Dorénavant, il est évident que ce n’est que par le rapport de force que nous imposerons à ce pouvoir et ses incarnations un basculement dans l’ordre politique en place.
Nous devons tenir ce bras de fer de manière pacifique afin d’ôter à l’adversaire les seuls arguments qu’ils possèdent encore pour légitimer sa politique répressive et mortifère : la dénonciation des casseurs. Pour gagner en efficacité, notre mouvement requiert une organisation afin de faire converger nos actions sur tout le territoire national. C’est la mission que devra endosser le Conseil National de la Résistance que nous appelons de nos vœux(1). Ce dernier sera chargé d’orienter stratégiquement le mouvement afin d’obtenir la dissolution de l’Assemblée nationale et l’élection d’une nouvelle assemblée authentiquement représentative. En effet, l’Assemblée n’a pas vocation à réunir des « techniciens » de la chose publique, soi-disant experts, mais des hommes et des femmes du peuple. L’Assemblée doit être le miroir de la société : ouvriers, employés, commerçant, artisans, petits patrons, professions intermédiaires, etc., doivent être présents sur les bancs du palais Bourbon.
En 1943, la France libre, présente à Londres aux côtés du général De Gaulle et en France au sein de chaque français résistant, de chaque homme et de chaque femme ayant choisi la désobéissance, se décide à s’unir pour résister à un ennemi minoritaire mais prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. La détermination des spoliateurs et des tyrans doit être submergée par celle d’un peuple déterminé à récupérer ce qui lui est dû. Aujourd’hui, nous, les descendants de ces glorieux Français, sommes face à un même choix : résister et vaincre, ou collaborer et mourir.
Pour nous, le choix est fait, et c’est celui de la Résistance.
Ils ont décidé d’être fous, rendons-les sages. Entrons en Résistance.
N.
(1) Voir notre dernier article : https://mouvement17novembre.fr/face-a-lennemi-un-seul-mot-dordre-la-resistance/