
Maxime et Juan au poste !
Un rappel à l’ordre, ni plus, ni moins, voilà ce qu’ont reçu Maxime Nicolle et Juan Branco sur le plateau de Cyril Hanouna le 21 mars. Enfin, les masques tombent ! Hanouna, qui tend depuis le début du mouvement à faire croire qu’il souhaite aider les français en colère, révèle son véritable visage.
Mais tout d’abord, commençons par son toutou, le berger, qui plus est allemand, Eric Naulleau ! Face aux moutons qui lui servent de public, Naulleau, qui n’est pas à une contradiction près, nous indique qu’il était contre la venue de Maxime Nicolle sur le plateau. Comprenez, chez nos gens de biens de la télévision, quand on est contre quelque chose, ça n’est pas au point de s’indigner ou de refuser de participer à une émission par cohérence avec ses principes (ce qui également empêche de toucher son salaire, c’est autre chose…). Non, être contre pour Naulleau signifie recevoir Maxime Nicolle sur le plateau et lui préparer un petit texte de son cru, le match étant bien évidement truqué. Quand Maxime ou Juan sont obligés de répondre en direct, ce dernier se donne plusieurs jours pour préparer ses saillies stylisées. En effet, Naulleau étant un écrivain tout à fait raté, n’ayant pas le niveau pour apporter quoi que ce soit à la littérature, il s’est recyclé dans la critique… littéraire ! Car M. a du style, comprenez-le ! C’est de bon ton la critique, ça ne demande pas beaucoup d’effort et puis ça permet encore d’obtenir une rente de l’économie culturo-mondaine.
La grandeur littéraire eût exigée que pour combattre la misère de la production contemporaine Naulleau y apporte son œuvre, afin d’éclipser dignement les médiocres Anigot ou Houllebecq qu’il dézingue souvent et à juste titre. Néanmoins, à cela Naulleau a une bien meilleure réponse : vivre sur, et de la médiocrité ! Laisser la littérature tourner autour de minables mais s’y abriter tranquillement afin d’en manger, en rédigeant de petits pastiches ou de petites chroniques acerbes. La merde on ne l’évacue pas chez Naullleau, on la fait fructifier, on la rentabilise !
C’est là justement la clé pour comprendre ce que Naulleau reproche à Maxime Nicolle : vouloir changer les choses qui ne vont pas. Chez Naulleau, il y a une incapacité psychologique à comprendre pourquoi Maxime Nicolle ne fait pas comme lui ; pourquoi il ne s’investit pas dans un parti installé et bourgeois, pour vivre lui aussi confortablement de la misère quotidienne. Non ! Horreur ! Maxime Nicolle, par sa révolte et son insurrection, dit carrément « stop » à la misère, sans passer par les institutions établies et policées (pour ne pas dire policières) de gestion de la colère sociale ! Naulleau reproche finalement à Maxime Nicolle d’être ce que son confort et sa lâcheté l’empêcheront toujours de devenir. Dépasser ses petits intérêts, s’investir dans un mouvement historique plus grand que soi, ça l’agace, ça l’énerve… Evidemment, cela prouve, factuellement, la possibilité de le faire et donc la lâcheté des demi-idéologues autoproclamés de gauche comme Naulleau et ses semblables ! Pour ces rentiers du système médiatique, on vit très bien entre collabos. C’est lorsque l’on voit dans le journal que des résistants agissent, que l’on commence à balancer et descendre. Comprenez, il ne faudrait pas que ces derniers soient trop nombreux, ça révèlerait à quel point eux ont fait le choix de la médiocrité, de la honte et du déshonneur. Sortez ces salopards de résistants, ces terroristes ! Avec leurs idées, ils troublent le confort intellectuel et matériel des chiens de garde du système. De sa niche, Naulleau aboie ! « Sortez de mon pré carré ces vils séditieux ! »
« Sortez », c’est le mot utilisé par son maître-chien, Hanouna, quand Juan Branco s’est permis de rappeler ce que gagnait sa société de « production ». D’ailleurs, on aimerait avoir l’avis de Naulleau concernant le niveau intellectuel d’Hanouna, lui qui a été si catégorique sur celui de Maxime Nicolle. Parions que ça doit lui être un peu plus difficile étant donné que le grand Hanouna le rémunère grassement pour ces basses besognes – et c’est bien le moins avec un capital de 250 millions d’euros sur cinq ans. Cela permet à monsieur Hanouna de faire toutes les émissions qu’il désire et d’imposer sa vision de la politique. Elle est simple, à son image : vulgaire, arrogante, méprisante et démagogique.
Cela ne vous rappelle personne ? Hanouna, le collaborateur zélé de Macron, ferait bien mieux de renommer sa société de production : « Je suis partout », cela permettrait de donner le sens réel de ce personnage, omniprésent et aux ordres des pires salopards politiques. Ce fin analyste politique a même osé le concept de « racisme anti-riche ». Tradition chez la bourgeoisie consistant à réduire le combat social et de classe à un combat culturel et identitaire.
Comment ne pas se réjouir après cela, de la dénonciation des organes de presse et de leur partialité au sein de la population ? Il faut insister sur le caractère, non-seulement parasite mais policier, des pseudo-intellectuels bourgeois légalistes (c’est-à-dire servile) comme Naulleau ou les démagogues comme Hanouna, qui confondent populaire et vulgaire pour mieux faire fructifier leurs dividendes et donner de nous l’image de beaufs si chère à notre président.
Alors, nous disons « bravo » à nos camarade Juan et Maxime, ils ont été, contrairement à Naulleau, tout à fait dignes. Les émissions du groupe Bolloré sont un des bras armés du pouvoir, au même titre que la police ou l’armée. Mais contrairement aux forces de l’ordre, nos petit miliciens de la télé sont bien mieux rémunérés ! Preuve que le pouvoir leur donne un rôle bien plus important. Soyons en conscients.
1 commentaire
Plus Naulleau et Hanouna salirons Maxilme et Juan plus ils se feront détester mais ça ils ne l’ont pas encore capté c’est ils ont de l’eau dans leur tête nauséabonde ouï car plus vous approchez d’eux plus c’est répugnant d’odeurs