Demain, 16 novembre, sera célébré – un jour en avance – les un an du mouvement des Gilets Jaunes. Ce moment doit être l’occasion de se rappeler les fondements de notre engagement, de notre révolte et de notre colère : la violence économique et sociale produite par le capitalisme. Demain ne doit pas être une commémoration où l’on se recueille sur des symboles et des faits de gloire passés. Au contraire, ce jour doit être l’occasion de réinvoquer aussi bien tout ce que nous avons accompli que ce que nous avons manqué. Les Gilets Jaunes est un mouvement, une dynamique et celle-ci ne tient pas à la couleur d’un gilet mais aux causes qui nous ont poussé à l’enfiler et à battre le pavé. Ces causes sont intactes. Le bloc bourgeois a su faire front pour défendre ses intérêts de classe et maintenir la structure économique qui produit cette misère ravageant notre pays : notre industrie, nos hôpitaux, notre agriculture, nos écoles, nos entreprises… Nos services publics, nos retraites, notre code du travail, notre sécurité sociale, tous ces fondements d’une vie collective digne et juste sont attaqués. Ils l’étaient hier, ils le sont aujourd’hui, et ils le seront demain. Gilets Jaunes ou non. Il ne faut donc pas, demain 16 novembre, tomber dans le conservatisme mémoriel en réinvoquant les Gilets Jaunes, mais bien travailler à relance une dynamique cette fois-ci authentiquement révolutionnaire. Il n’y a qu’une sortie de crise possible : la sortie du capitalisme !

Le M17 sera dans la rue, pour apporter son soutien à tous ceux qui lutte pour faire chuter ce système.