
Communiqué du M17 : 5 décembre « Renoncer, c’est…
Emmanuel Macron l’a dit : « Renoncer, c’est mourir ». Une fois n’est pas coutume, nous sommes d’accord avec lui.
Renoncer à notre régime de retraite par répartition ce serait mourir. Celui-ci est issue de la volonté du Conseil National de la Résistance et d’Ambroise Croizat de construire une société plus juste, plus égalitaire, en arrachant de haute lutte au patronat des droits sociaux qu’il avait toujours refusé de concéder à ses salariés.
Renoncer à nos services publics, fruits d’une société reposant sur la solidarité, où chacun donnant selon ses moyens, profitent à égalité d’un même service, ce serait mourir.
Renoncer à un droit du travail qui jusqu’alors, bien qu’insuffisant et imparfait, protégeait les plus faibles et assurait à tous un minimum pour vivre, ce serait mourir.
Renoncer à une société bâtie sur la solidarité, la justice, l’égalité, et l’idée qu’aucun individu ne peut subsister sans des milliers d’autres, ce serait mourir.
Alors, avec Edouard Philippe, nous disons : « On lâche rien ! ». Le 5 décembre, nous serons dans la rue, aux côtés non seulement des retraités, des infirmiers, des pompiers, des enseignants, des cheminots, des ambulanciers, des ouvriers, des agriculteurs, des étudiants, de ceux portant ou non le Gilets jaunes ; nous serons au côté de toute une France pour qui la devise repose sur un triptyque éternel : Solidarité, Justice, Egalité.
La lutte que nous menons n’est pas une lutte contre un gouvernement, contre un homme ou contre un parti ; la lutte que nous menons est une lutte contre un monde, un système, et une idéologie mortifère : le capitalisme.
1 commentaire
Le capitalisme n’est qu’un régime éconmique, la véritable idéologie mortifère est le libéralisme.
Et je dis bien libéralisme, et non “néo” ou “ultra” libéralisme : on ne se débarasse pas de la mauvaise herbe en coupant ses feuilles uniquement… mais bien en l’arrachant à la racine..
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